Le SIB rejoint le consortium international de recherche public-privé « SOPHIA » (Stratification of Obese Phenotypes to Optimize Future Obesity Therapy), qui vise à améliorer l'évaluation des risques de complications liées à l'obésité et à prédire la réponse au traitement des personnes obèses. Deux groupes du SIB apporteront leur expertise en gestion et analyse des données au projet : Vital-IT, dirigé par Mark Ibberson, et le groupe de génétique statistique, dirigé par Zoltán Kutalik à l'Université de Lausanne.

L'obésité est une pandémie mondiale qui touche actuellement environ 150 millions de personnes en Europe et 650 millions dans le monde. Les complications liées à l'obésité sont courantes, mais nous ne pouvons pas encore prédire qui développera l'une des 200 complications connues de l'obésité. De plus, il n'existe pas suffisamment de facteurs prédictifs permettant de déterminer qui répondra aux traitements contre l'obésité. SOPHIA identifiera, caractérisera et stratifiera des sous-populations cliniquement significatives de patients atteints d'obésité afin d'adapter le traitement approprié à chaque personne au moment opportun.

“Le SIB jouera un rôle central dans le projet en fédérant plusieurs cohortes d'obèses à travers l'Europe, y compris l'étude suisse CoLaus, afin de prédire les complications et la réponse au traitement des patients”, explique Mark Ibberson, directeur du groupe Vital-IT du SIB. Le groupe de génétique statistique, dirigé par Zoltán Kutalik (Université de Lausanne), contribuera à l'analyse des données et apportera son expertise statistique.

Ce projet de 5 ans, doté d'un budget de 16 millions d'euros, a été financé par l'Initiative en matière de médicaments innovants (IMI), une initiative conjointe de la Commission européenne et de la Fédération européenne des associations et industries pharmaceutiques (EFPIA), la JDRF (anciennement la Fondation pour la recherche sur le diabète juvénile), l'Obesity Action Coalition et T1D Exchange.


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